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Le droit de parole peut passer par la photographie, c'est ce que nous avons fait en partenariat avec le Centre de loisirs de Petite-Forêt (59). 

Le projet consistait à responsabiliser un groupe pré-adolescents à s'exprimer à travers un reportage contenant 3 grands thèmes bien définis.

Certains étaient sensibilisés par les tags artistiques ou sauvages voir même officiels, d'autres par l'incivilité grandissante et pour finir montrer que la nature est jolie lorsqu'on la respecte. Après concertation, ils avaient pris conscience que leurs actions photographiques étaient d'une grande importance puisque vues ensuite par les élus de la mairie. Leur regard d'enfant de ces 3 sujets à travers l'objectif était un pari audacieux mais tellement révélateur. 

Soucieux, investis d'une mission qu'ils avaient murement réchéchi, chacun savait exactement le type de photos qu'ils allaient faire, car bien sûr tous les clichés ont été fait par eux-même. Ces photographes en herbes ont absolument réussi le projet que nous avions mis en place avec monsieur Quentin Lienard et monsieur Christophe Adamzack tous deux animateurs. Chaque cliché était commenté au moment de la prise de vue, pourquoi cet endroit ? Pourquoi tel angle ? Quel impact pouvait apporter ce cliché, rien n'était fait au hasard, tout était réfléchi.

Cet exercice a été fort constructif pour chacun de nous, sensible à ce qu'ils ont pu révéler à travers ce droit de parole photographique.

Malgré ce froid glacial, je me suis approché au plus proche de l'hiver. Il fallait que j'immortalise par quelques clichés ces moments de pur bonheur et surtout de les partager, comme si je craignais de ne plus pouvoir le vivre. J'appréciais tant cette neige parce qu'elle y est de plus en plus rare. 

Elle peint le paysage de nos campagnes, comme une empreinte, une signature. Elle est déjà condamnée à ne plus réapparaître par ce fameux réchauffement climatique. Je garde précieusement ces clichés contre l'oubli de nos campagnes enneigées. Album photos

Les tatouages séduisent de plus en plus, femmes, hommes et tout âge confondu. Ces motifs rares et personnalisés ont une signification profonde, une façon de raconter sa propre histoire. Discret au creux du poignet ou gigantesque à la vue de tous, en couleur ou en noir, chacun y trouvera son compte.

La photographie est aussi là pour immortaliser ces oeuvres d'Art. Ces tatouages sont uniques, ils vous ressemblent, ils font partie de vous à vie. C'est pourquoi, je vous propose par une séance photos "Spécial tatouage" de graver à tout jamais par l'image ce qui vous ressemble le plus.

L'année 2020 n'a pas été des plus prometteuses humainement et économiquement parlant.
Chacun d'entre nous se souviendra longtemps de cet épisode de notre vie.

Je tiens à vous remercier tous pour votre soutien, vos messages, votre présence.

Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette année nouvelle, avec ce qu'il y a de meilleur.
Prenez bien soin de vous

Très cordialement

Marc Zommer

  La joie de vous retrouver

​Dimanche 5 Juillet 2020
Malgré le ​vent incessant, vous avez été nombreux à participer à la réouverture ce dimanche 5 juillet du Marché Art​isanal de Wambrechies. Ce rendez-vous, nous l'espérions tous depuis des mois et c'est avec bonheur et convivialité que nous nous sommes retrouvés. Je remercie Monsieur le maire Sébastien Brogniart et toute son équipe d'avoir été aussi attentifs du bien fondé de la photographie, notamment aux ateliers "Collectif photos". Nos discussions passionnées, démontraient l’intérêt indéniable d'un tel projet.


Je voulais par la même occasion, remercier vivement Monsieur Alain Sion, responsable et organisateur du Marché Artisanal de Wambrechie pour son implication contre le Covid 19. Toutes les précautions avaient été prises, gel hydro alcoolique, sens de la visite, respect de la distanciation, rappels parfois aux étourdis des gestes barrières etc, pour que nous soyons tous, exposants et visiteurs en toute sécurité.

Shooting avec Océane. 

Il va de soit que de poser pour la première fois devant un objectif est assez difficile. Le temps de prendre ses marques, ”d’apprivoiser” les éclairages, les accessoires, l’appareil photo et le photographe.  Nous discutons de ce qui est possible de faire ou pas, pour que chacun trouve sa place. Pour que le partage et la confiance soient mutuels, l’écoute est le véritable maillon fort de la séance photo.

​​​Océane malgré son jeune âge, a complètement adhéré par cette façon de procéder. Elle était aussi partenaire d’idées qui prenaient formes. D’ailleurs j’ai été très agréablement surpris de son aisance pour une première fois.

La séance terminée, no​us avons débattu au choix final des clichés, il était difficile de choisir. Ce n’était pas qu’une séance photo pour Océane, c’était bien au-delà. Ayant participée à chaque étape, elle s’est appropriée totalement son moment unique.​​

Le projet "Mon chef d'œuvre" s'oriente à rendre l'art accessible à tous, tout d'abord par une démarche intellectuelle et responsable notamment par la création de sculptures artistiques traitant de l'environnement et du recyclage des déchets. Le projet se poursuit par des prises de vue aux poses inhabituelles de chaque participant le valorisant anisi que sa sculpture. Les jeunes impliqués dans le projet, s'étonnent souvent de ce qu'ils sont capables de faire. Chaque cliché devient alors une oeuvre artistique à part entière, le projet "Mon chef d'œuvre" prend alors tout son sens

L'exposition des 16 tableaux photographiques (1,20m x 0,80m) présentée dans l'enceinte de l'établissement. Images    

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Lorsque la Maison des créateurs m’a proposé de collaborer au projet, j’ai accepté tout de suite, tant la démarche était belle et louable. Voir ces élèves au parcours plus ou moins difficile, participer à cet ambitieux projet artistique, était très motivant. Etre utile à travers la photographie, reste toujours ma priorité.

L'équipe artistique composée d' Eliane Goes photographe et directrice artistique, Catherine Darras artiste plasticienne et moi-même était en étroite collaboration avec monsieur Didier Daniel professeur d'arts appliqués et monsieur Jonathan Marchin professeur de chaudronnerie.

On n'a pas idée de ce que la nature nous offre, même en temps de brouillard. Partant en reportage hivernal, je découvre cette magnifique brume intense dans ce paysage ensommeillé. Les silhouettes de ces arbres assoupis, se détachent à peine, attendant avec patience le printemps. Ce brouillard joue avec les formes, dissimulle nos lieux de promenades et relève un nouveau monde plus solitaire. Il s'amuse à cacher tout ce qui l'entoure, ne laissant place qu'aux bruits environnants.  Ce spectacle me remplit de joie, de sagesse, j'observe, j'écoute, je suis bien.

Album photos