En ce lundi de Pentecôte 2011, au stade Nungesser de Valenciennes (Nord), j'ai pu assister à une cérémonie religieuse : La profession de foi, où environ 8 000 personnes se sont réunies. Dans une ambiance de fête, 700 jeunes et moins jeunes recevaient le sacrement de la Confirmation par 50 prêtres, sous l'égide de Monseigneur François Garnier – Archevêque de Cambrai
Ce qui suit m'est totalement personnel, je n'ai ni la vanité, ni la connaissance de dire que c'est la stricte réalité, c'est simplement mon analyse. Qu'est-ce que la foi ? 3 petites lettres qui régissent depuis des millénaires l'état d'âme de l'humanité, chacun aura son interprétation, sa vérité. C'est dans les moments de plus grand désarroi, aussi terribles soient-il, que l'on se tourne vers un Dieu choisi en dernier recours, en sollicitant que le mal qui nous habite disparaisse.
Quand la douleur nous emporte, deux possibilités s'offrent à nous : j'ai' été entendu de mon malheur et là, Dieu existe ou bien je n'ai pas été exaucé et là, Dieu n'existe pas. On devient croyant ou athée par colère.
Aussi, certains crient foutaise, comment croire à un Dieu avec tant de misères, de guerres, de maladies autour de nous ?. Ces arguments sont de taille, mais simplistes par une ignorance voulue, n'essayant même pas de comprendre, ou par peur d'une éventuelle vérité. Chacun se cachera derrière ses principes qu'il jurera respectables, se donnant bonne conscience. La foi, mais pas à n'importe quel prix, le fanatisme en est une dérive où même tuer est pardonnable. La cruauté humaine n'a rien à voir avec la véritable foi. Celle-ci nous est propre, chacun la vit différemment, je l'ai découverte aux moments les plus sombres de ma vie. Depuis, je m'y accroche, elle fait partie de moi.
Puis si chacun pouvait adopter cette attitude « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasse », le monde en serait bien meilleur.